Tous les Etats du G7 de Biarritz, sans exception, mais également le Chili, l’Australie, l’Inde, le Sénégal et le Rwanda, se sont engagés à mettre en œuvre une loi favorable à l’égalité femmes-hommes.

C’est dans ce contexte que la France s’est engagée à proposer une loi en faveur de l’émancipation économique des femmes.

Le projet de loi pour l’émancipation économique des femmes sera porté en 2020. Parmi les pistes évoquées, le projet de loi devrait :

  • encourager les banques à soutenir les créatrices d’entreprises. Des actions sont déjà menées en ce sens notamment par la signature de l’accord-cadre visant à augmenter la part des femmes créatrices d’entreprise, par : la Caisse des Dépôts et Consignations, BNP Paribas, La Fédération Nationale des Caisses d’Epargne et les Caisses d’Epargne au Havre le 6 octobre 2017. Le projet de loi permettra d’encourager la multiplication de ces initiatives.
  • Imaginer un système de quotas dans les entreprises pour plus de parité. Un rapport a été commandité en ce sens auprès du Haut Conseil à l’égalité femmes-hommes, instance de dialogue avec la société civile.
  • Faciliter la reprise d’activité des femmes, notamment après une période dédiée à la maternité. Le projet de loi facilitera le parcours des femmes vers le travail. Un parcours de validation des acquis de l’expérience devrait leur être dédié.
  • Améliorer la place des femmes dans les métiers d’avenir. C’est Chiara Corazza, directrice générale du Women’s Forum, qui a été choisie pour formuler des préconisations en ce sens.
  • Multiplier par cinq les pénalités infligées aux partis politiques qui ne respectent pas la parité. L’objectif principal de cette mesure est d’en faire une pénalité réellement dissuasive et ainsi tendre vers une plus grande parité en politique.

Par Makila

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