Le troisième indicateur mesure les écarts de taux de promotions entre les femmes et les hommes.

La notion de promotion est définie comme le passage à un niveau de classification ou coefficient supérieur, dans la classification de branche ou dans le système de cotation choisi par l’entreprise.

Toutefois pour les entreprises la promotion peut recouvrir des situations différentes qu’il convient de qualifier en amont. En effet toutes les promotions ne donnent pas lieu à un changement de niveau de classification ou coefficient.

Le calcul de cet indicateur suit la même logique que l’indicateur n°2, et renvoie à l’écart des taux de bénéficiaires de promotions. Ainsi, il compare le pourcentage de salariés promus parmi les hommes à celui de salariées promues parmi les femmes pour chacun des 4 groupes de CSP comptant 10 salariés ou plus de l’un et de l’autre sexe.

L’indicateur est calculable si les CSP comportant au moins 10 hommes et 10 femmes totalisent au moins 40% des effectifs totaux.

Aussi, tous les changements automatiques de coefficient en application d’une convention collective nationale sont à prendre en compte pour le calcul de l’indicateur.

Cet indicateur est noté sur 15 points et concerne les entreprises de plus de 250 salariés. Pour bénéficier de ces 15 points, il faut que le résultat obtenu à l’écart soit inférieur ou égal à 2 points de % ou correspondre à 2 salariés.

De la même façon que pour l’indicateur d’augmentation, si l’écart constaté sur les promotions joue en faveur du sexe moins bien rémunéré mis en évidence à l’indicateur 1 des écarts de rémunération, alors la note maximale de 15 points est attribuée, considérant que l’employeur a mis une politique de promotion adaptée.

Par Alixio

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