En France, un certain nombre de mesures ont déjà été mises en place et ont directement incité les entreprises à travailler sur les sujets d’égalité salariale. Culturellement, beaucoup d’entreprises ont compris l’intérêt qu’il pouvait y avoir à favoriser la mixité et à travailler autour de l’égalité Femmes-Hommes. Ainsi, elles sont nombreuses à n’avoir pas attendu la sortie de l’index pour agir.

Paradoxalement, les entreprises qui ont fait ces efforts ne sont pas forcément récompensées par de très bonnes notes délivrées par l’index. Ceci montre effectivement que l’index est un thermomètre. Il peut masquer un certain nombre de réalités dans la mesure où il est un indicateur composite de différents facteurs principaux, directs et indirects. Une entreprise peut obtenir de bonnes notes d’index quand elle est en situation de rattrapage (des augmentations et des promotions) tout en ayant des écarts de rémunération toujours élevés. L’index récompense ceux qui font des efforts ou ceux qui ont déjà réduit les écarts.

L’entreprise qui obtient une bonne note à l’index le doit soit à des écarts faibles, soit à des écarts plus importants mais en situation de rattrapage. Ainsi, paradoxalement, la note de l’index telle qu’elle est affichée ne reflète pas toujours la situation globale de l’entreprise évaluée en matière d’écarts de rémunération.

Par Alixio

Partagez :