Après les grandes entreprises en mars 2019, puis celles de 250 à 1 000 salariés en septembre 2019, l’index de l’égalité professionnelle femmes-hommes s’applique maintenant à celles de 50 à 250 salariés, qui devaient le publier également le 1er mars dernier.
Près de 40 000 entreprises étaient concernées au total, pour environ 9 millions de salariés, dont près de la moitié sont des femmes.
À l’échéance, une entreprise sur trois n’avait pas publié son index, soit :
- 19 % des entreprises de + de 1000 salariés ;
- 29 % des entreprises de 250 à 1000 salariés ;
- 51 % des entreprises de 50 à 250 salariés.
Pourtant, en cas de non publication de son index, l’entreprise s’expose à une pénalité financière pouvant aller jusqu’à 1 % de sa masse salariale annuelle.
Pour les entreprises ayant publié leur index à temps, la note moyenne est de :
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- 87 pour les entreprises de plus de 1 000 salariés (contre 83 en 2019) ;
- 85 pour celles de 250 à 1 000 (contre 82 en 2019) ;
- 83 pour les entreprises de 50 à 250 salariés.
La performance ne varie donc pas vraiment selon la taille de l’entreprise, car les différences ne sont pas flagrantes entre les résultats des PME et des plus grandes entreprises. Selon le ministère, le plafond de verre est moins présent dans les PME mais les inégalités salariales y sont plus marquées.
Cette fois-ci, pour renforcer la pression, l’exécutif n’hésite pas à recourir à la pratique anglo-saxonne du « name and shame » visant à dénoncer nommément les groupes n’en faisant pas assez pour faire progresser l’égalité entre les sexes (illustré dans cet article). Le ministère du Travail a en effet publié, sur son site, la liste des 1 200 entreprises de plus de 1 000 salariés et leur note. Si 10 d’entre elles atteignent le score de 100 sur 100, 19 ont moins de 75 points et étaient déjà en-dessous de ce seuil en 2019.
Vous êtes en retard dans la publication de votre index ?
